Willows. Jude Willows. Non ? Ça fait pas le même effet ? Bon, tant pis, j'aurais essayé au moins. Donc voilà, en résumé c'étaient son nom et son prénom, ça fait très américain, sauf que c'est pas ça du tout. En vérité, il est anglais, londonnien pour être plus précis, il est par ailleurs très fier d'être britannique plutôt qu'états-unien, il trouve que partager la langue suffit largement. Cela fait dix-huit ans et neuf mois qu'il mène sa petite existence de plus ou moins main de maître, âge qu'il considère comme parfait, ni trop jeune, ni trop vieux, il aimerait bien pouvoir se mettre sur pause afin de pouvoir le conserver. Malheureusement, il ne contrôle pas le temps. Enfin, pas celui-là. Du coup, il est en première année de Fac, en psychologie, parce qu'il aime bien essayer de décrypter ce qui se passe dans la tête des gens, même s'il n'est pas une Pensée. Ce qui serait pratique des fois, pour son boulot de journaliste pour le quotidien de l'île, dont il se charge avec une amie. Ça pourrait être utile également pour sa seconde occupation, celle qui lui est demandée de temps en temps par le directeur, chasseur, quand il part récupérer de nouveaux mutants en perdition. Et puis ça pourrait être pas mal pour comprendre ce qui se passe dans l'esprit des filles, parce que ça c'est technique quand même. Mais non, Jude n'est pas une Pensée, c'est un Originel.

Son pouvoir est un temps. Mais ce n'est pas celui qui se compte en heures, sinon ça ferait longtemps qu'il aurait ramené la Terre à l'époque préhistorique. Son temps à lui, c'est celui de la météo. La neige, la pluie, le beau temps, la sécheresse, le cyclone, tous ces petits trucs là. Ça fait rêver dit comme ça mais en fait c'est souvent trop handicapant pour qu'il puisse s'en servir à loisir. D'abord, parce que c'est crevant, ça ne se fait pas juste en claquant des doigts, ça lui demande une grande maîtrise morale et physique, les gros changements climatiques l'épuisent et il n'est pas rare qu'il en perde le contrôle. Ensuite, chez lui, pouvoir et humeur vont de paire. S'il y a bien une raison à son calme permanent, c'est que son énervement provoque une utilisation plus ou moins consciente de son don. Et c'est bonjour la plupart du temps pour reprendre le contrôle vu qu'après il est souvent trop fatigué pour ça. D'ailleurs, les pertes de maîtrise sont assez régulières chez lui... Et pour finir, il faut préciser que malgré les quelques années d'expérience qu'il a derrière lui, ses capacités sont aléatoires, il n'a pas un contrôle total sur les possibilités qui lui sont offertes. Il est difficile d'arriver jusqu'au but final, la plupart des essais se terminent à une étape intermédiaire. Par exemple, il ne parvient pas à aller jusque l'orage complet et se limite aux gros nuages noirs qui parsèment le ciel, ou fait monter un vent de tempête mais n'arrive pas à déclencher la tornade.

Jude est organiquement parlant semblable à 99% de ses congénères êtres humains. C'est un paquet de protéines ambulant constitué de muscles, d'os, de viscères, de sang, d'eau, de plein d'autres trucs, enveloppé d'épiderme et le tout réparti en un corps, deux jambes, deux bras, une tête. Il ne sort en rien de l'ordinaire, il n'est ni grand ni petit, juste d'une taille moyenne avoisinnant les 1m67 pour une corpulence tout ce qu'il y a de plus banale, peut-être un peu trop svelte. Le muscle ne laisse pas sa place à l'enrobage moelleux, en raison des nombreuses heures passées à voir jusque quelles limites il peut pousser ses capacités physiques. Il est bien proportionné, sans excès notoire. Pas le cliché du bodybuilding par excellence, pas anorexique non plus. Londonnien moitié israélien, sa peau est claire mais bronze facilement, il est parsemé de petites marques ça et là car il cicatrise très mal, il évite dans la mesure du possible de se blesser. Il a également un tatouage dans le bas du dos, une arabesque, dont les tons oscillent entre le noir et le pourpre sombre.

Jude est atypique de par son visage. Bon, en théorie, il dispose de tous les éléments dont doit disposer un organisme de son genre, une certaine symétrie, une bouche, un nez, deux yeux, bref vous voyez le topo. Ses traits sont élégants, finement dessinés, un peu efféminés, l'on peut parfois voir apparaître de légères fossettes lorsqu'il sourit. Une arcade droite, de jolies lèvres, des yeux quelque peu enfoncés dans leurs orbites, en somme un beau visage tirant d'avantage du coté oriental qu'européen. Ses iris sont assez particuliers, d'un magnifique bleu allant selon l'éclairage jusqu'un violet lumineux, cernés d'une petite bordure noire, sous de longs cils sombres entourant ses yeux en amande. Mais ce qu'il y a de moins typique chez lui, et qui fait que l'on le prend parfois pour une femme lorsqu'il est de dos, ce sont ses cheveux. Descendant jusque le bas de son dos, avec quelques mèches plus courtes afin de lui permettre de dégager son regard, il les teint en mauve depuis quelques années déjà, et les attache la plupart du temps en une haute queue de cheval. Une chevelure savamment désordonnée qui ferait pâlir d'envie n'importe laquelle de ces demoiselles, mais il faut préciser que ce jeune homme aime apporter du soin à son apparence.

Jude est pointilleux pour ce qui est de ses habits. Il a un style assez unique, il me faut bien l'admettre, mais sans lacune notoire de goût, qui est même plutôt apprécié de ses concitoyens. Il est généralement fidèle aux chemises de tous styles plus ou moins anciens, aux jeans plus ou moins usés, et aux vestes qu'elles soient à queue de pie ou tout droit sorties du dernier catalogue à la mode. Pour ce qui est des chaussures, il ne jure que par les Converses ou les Docs Marteens, même s'il est vrai qu'il se balade régulièrement pieds nus. Enfin, tout ça c'est lorsqu'il se doit de préserver aux yeux du public une image d'un lui-même un tant soit peu réluisante, il change généralement radicalement de look lorsqu'il est seul et qu'il compte se passer des soirées tranquilles. Dans ces moments là, il opte pour la décontraction et se promène avec un kimono dont la pose est soigneusement étudiée. Il ajoute souvent divers accessoires, cravate, chapeau, et bracelets variés.

Jude est paradoxal dans certains de ses aspects. La première image que vous vous ferez de lui dépendra de ce à quoi vous vous fiez entre son apparence physique parfaite et le bordel qui l'entoure généralement. Monsieur est extrèmement perfectioniste voir parfois même maniaque pour certaines choses, à commencer par sa manière de se vêtir ou pour l'importance qu'il accorde à avoir une hygiène de vie saine ou même pour la crédibilité de ses mimiques. Ne se trouvant pas sans savoir que la première impression est bien souvent assez tenace, il s'arrange toujours pour la rendre la meilleure possible et est sur ce point très exigeant avec lui-même. De même, il aime que son travail soit bien fait, que ce soit dans la musique ou pour le journal (exit le scolaire, ça il s'en fout un peu), et peut passer des heures à paufiner le moindre détail afin de s'assurer de la qualité de son rendu. La satisfaction qu'il tire de l'appréciation qu'il reçoit pour ses oeuvres, quelles qu'elles soient, est un petit bonus personnel qu'il affectionne tout particulièrement. En revanche, dès qu'il n'est plus question de l'opinion publique ou qu'il sait que l'acte effectué avec grand soin ne lui apportera rien, ce jeune homme peut aussi se révéler incroyablement bordélique. Si les textes et les impressions qu'il rend dans son journal sont toujours impeccables et irréprochables, il en est autrement de l'espace dans lequel il évolue. Son bureau, sa chambre, tous les lieux qu'il occupe en fait, sont dans un désordre sans nom. C'est très simple, il arrive, il flanque tout par-dessus son épaule, il fouine ça et là, il déplace tout, et puis il s'en va en supposant qu'il rangera plus tard, et le "plus tard" en question s'y retrouve encore six mois plus tard. Le seul moment où il se décide à lutter contre son bazard, c'est quand il réalise à quel point il devient urgent de faire le ménage. Ce serait probablement une bonne idée qu'il se décide également à mettre un peu d'ordre dans sa vie ou dans son organisation, mais bon...

Jude est quelqu'un de très sociable. Il ne se fait pas d'à prioris sur les gens, a des fréquentations plus ou moins fréquentables, et s'adapte à peu près à tout et n'importe quoi. Il est chaleureux par nature et va facilement vers les autres, il est très doué pour engager la conversation sur la pluie et le beau temps et est généralement d'une patience contagieuse. Ne vous y trompez pas, je n'ai jamais dis qu'il était éternellement joyeux et souriant, c'est loin de là, disons simplement qu'il est très rare qu'il morde si l'on l'approche. Même s'il est la plupart du temps d'un naturel relativement optimiste, il ne donne jamais l'impression d'être excessivement heureux. Il a parfaitement conscience d'être dans une situation plutôt confortable mais estime qu'il se doit de conserver une certaine distinction objective (sans doute son coté britannique). La plupart du temps, il affiche une expression à mi-chemin entre la neutralité la plus absolue et le visage du vieux sage boudhiste, voir parfois même aux accents quelque peu mélancoliques. Cependant, ce n'est pas parce qu'il est amical au premier abord qu'il est aisé de rentrer dans ses bonnes grâces, c'est même plutôt l'inverse en général. Jude accorde difficilement sa confiance. Si vous y prêtez un peu d'attention, vous pourrez voir qu'il prend toujours garde à ne rien laisser échapper au cours d'une conversation dont vous puissiez plus tard vous servir contre lui. Il existe quelques rares personnes qui l'attireront dès le premier regard et avec lesquelles il relâchera un peu ses défenses, mais il maintiendra le plus souvent une distance précautionneuse entre vous et lui. Il différencie très nettement les simples fréquentations de ses véritables amis ou des individus qui lui sont indispensables, et ne lui forcez pas la main pour vous rapprocher de lui sinon il le prendra sans doute très mal. D'une manière un peu identique, son rapport avec le contact physique est divisé en deux catégories : les gens tripotables à loisir et ceux qu'il faut un périmètre de sécurité d'au moins 63cm (en gros tous ceux qui ne sont pas dans la première catégorie). Si Jude est très "tactile" avec les personnes qu'il apprécie, il est plutôt animé d'une certaine répulsion envers ceux qu'il n'a pas encore suffisamment stalké à son goût. Serrer la main d'un inconnu passe encore, mais n'essayez surtout pas de lui mettre un grande claque amicale dans le dos ou sur l'épaule, ou alors sachez que vous prenez le risque qu'il vous retourne son poing vers la face (votre force + sa hargne)²² + son réflexe = 99,9% de vous en tirer avec un cocard. Mais il est sympa quand même hein !

Si pour la majorité de son temps, ce jeune homme est plutôt quelqu'un de calme et posé qui réfléchit avant d'agir et qui accorde une confiance relativement importante à une intelligence souvent appréciée, il arrive également qu'il agisse avec une grande spontanéité. Ce signifiant soit qu'il se sent suffisamment en sécurité avec vous pour ne plus avoir besoin d'avoir un contrôle total sur ses paroles ou ses actes, soit qu'il ne répond plus de rien et que vous avez plutôt intérêt à courir. Le problème quand Jude se met en rogne, c'est qu'il n'existe aucun signal d'alarme pour vous prévenir que vous vous approchez dangereusement de son seuil de tolérance. Il vous laisse continuer et continuer encore et d'un coup, il perd son regard neutre et vous observe soudain comme si toute la méchanceté du monde s'était donné rendez-vous dans son petit être. Et il ne peut pas juste s'énerver, il faut toujours qu'il passe de la décontraction amicale à la colère noire qui ne laisse aucun survivant derrière elle. Eh oui, parce que le problème, c'est que quand Jude s'échauffe, Jude pète les plombs, et Jude oublie tout contrôle de ses pouvoirs pour la seule obsession de vouloir vous effacer de la surface de la Terre. Il s'est d'ailleurs fait plusieurs fois engueuler par la directrice à cause de ça. Le second problème, qui va bien souvent de paire avec le premier, c'est qu'il ne supporte pas la moindre autorité. Il est hors de question, inimaginable même pour sa petite conscience d'obéir à un ordre donné par quelqu'un d'autre que lui-même et qu'il n'avait pas envisagé comme un choix intéressant. Que ce soit d'un pion, d'un congénère de classe, d'un prof ou même du plus haut dirigeant politique qui soit, il ne s'abaisse à suivre l'instruction que s'il en a envie et qu'il n'a rien d'autre de plus intéressant à faire. Et encore, il faut que ce soit demandé avec un minimum de savoir-vivre. Néanmoins, il existe certains individus qui savent le prendre, ou dont plus simplement, il sait qu'écouter leurs paroles ou répondre à leurs souhaits ne peut pas être nocif. Comptent parmis ces gens là ses amis proches dont il est socialement dépendant ainsi que les deux directeurs (mais surtout parce qu'il a autre chose à faire que de s'attirer les foudres de ces deux derniers). Il arrive également, bien que ce soit plus rare, qu'il donne un petit coup de main aux Perturbations, parce qu'il s'entent plutôt bien avec elles.

Jude est né un 13 avril de on se fout de quelle année puisque de toute façon je vous ai déjà dis qu'il avait 18 ans. Maman était israélienne, venue habiter à Londres suite à un mariage blanc afin de pouvoir quitter son pays, est restée mariée uniquement car financièrement intéressée. Papa était un important (et riche) homme d'affaire, marié afin de pouvoir afficher une jolie femme en public, n'a jamais été intéressé par la vie de famille. Point. Il n'y a rien de plus à ajouter quant aux parents Willows, sinon qu'ils avaient mis la main sur une demoiselle au paire suffisamment attachée à leur petit rejeton pour prolonger son séjour en Angleterre de plusieurs années. Son enfance n'a pas vraiment grand chose à envier à de quelconques autres jeunes années, à part qu'il aurait sans doute aimé être un peu plus proche de ses géniteurs plutôt que d'une française avec laquelle il n'avait strictement aucun lien de parenté, mais vous ne l'entendrez jamais s'en plaindre à voix haute. Il n'y a pas grand chose à raconter jusque ses dix ans, légèrement précoce à l'école, disposant d'une incroyable mémoire visuelle, peu sauvage, ne manquant de rien matériellement parlant. C'est sans doute à cette époque que son dégoût profond pour les personnes s'attachant trop aux choses physiques a vu le jour, ainsi que son recul par rapport à l'argent. Voilà, rien de plus intéressant pour ce qui est de son existence de petit garçon, sur laquelle il ferait bien un trait des fois, s'il en avait l'occasion.

Son premier vrai souvenir intéressant et explicatif (probablement) d'un fait qui perdure aujourd'hui encore et sans doute pour un bout de temps à venir, remonte à ses onze ans, au cours de sa première année dans un collège londonien. Dur dur de passer d'une école primaire privée et friquée où on était cinq élèves par classe avec une gentille institutrice pour nous choyer à un établissement public financé par l'Etat au milieu d'une trentaine de babouins barbares mené par un prof aussi éreinté qu'étriqué menaçant d'aller se prendre toutes les dix minutes. Une idée à la con du Papa qui voulait forger un peu le caractère doux de son rejeton, afin d'en faire un homme capable de reprendre plus tard l'entreprise familliale. Autant dire qu'il n'a pas loupé son coup, c'est suite à ces changements que Jude a développé tous ses traits de tempérament bizarres et paradoxaux. Et qu'il a acquit cette formidable capacité de se mettre dans des rages folles en trois secondes de temps. N'empêche que c'est sans doute grâce à cela qu'il survécu remarquablement bien durant sa première année dans ce nouveau monde sauvage. La seconde en revanche, se passa très différamment. La rentrée se passa mal, une sorte de déprime morbide remplaça la mauvaise humeur permanente de Jude. Une morosité constante qui s'ajoutait à un désintérêt complet de son existence, couplée en prime avec une météo à faire pleurer tous les amoureux des beaux automnes colorés. Un ciel d'un gris sombre désagréable duquel s'échappait une pluie régulière et droite, alors que le vent semblait s'être retiré. Un climat qui stagna sur Londres pendant cinq mois sans jamais s'interrompre, et qui commença peu à peu à attirer l'attention de tout un panel de scientifiques, qui se demandaient quel phénomène pouvait bien être responsable de cette lente noyade de la capitale. Pour la part de notre intéressé, s'interroger sur ce temps étrange et persistant ne lui avait même pas effleuré l'esprit, le seul détail qui pouvait encore faire remuer un peu ses neurones était la fatigue grandissante qui s'emparait de lui depuis la rentrée, depuis qu'il avait commencé à pleuvoir sans arrêt. Lessivé, c'était le mot, il avait interprété ça comme un simple manque de sommeil pendant les premières semaines, s'était ensuite un peu inquiété de cette progression que rien n'expliquait, avait laissé tomber sa quête de recherche sous le coup de l'épuisement. Il aurait bien aimé que quelque chose lui justifie son état mais sa conscience comateuse avait enrayée ce qui lui restait d'esprit intelligent. Il comprendrait uniquement si sa réponse lui tombait du ciel toute claire et bien expliquée avec une solution pour remédier à la fatigue. Réponse qui débarqua un beau jour aux portes du domaine en veste noire et chemise dont les deux boutons du haut n'était pas fermés, qui répondait au nom de Shane Rockwood.

Le départ de Jude fut très rapide, tout se décida dans cette soirée, après que la nourice se soit chargée d'ouvrir à ce charmant visiteur, qui prétendait avoir à traiter avec l'enfant qui passait la plupart de ses heures prostré dans le canapé. Cet étrange individu lui proposa de le "guérir" de cette existence éreintée, de lui expliquer précisémment ce qui s'était passé, puis de l'emmener dans un endroit où il n'aurait plus jamais à souffrir d'un tel mal. L'acceptation presque sans la moindre hésitation du jeune garçon était probablement dûe en partie à son absence quasie complète de réflexion logique, mais toujours est-il qu'il accompagnait son interlocuteur lorsque ce dernier quitta Londres. Shane Rockwood avait dit à la nourice qu'il reviendrait d'ici peu afin de voir les parents et de leur expliquer les raisons pour lesquelles il avait emmené leur rejeton. Jude retrouva son énergie rapidement, une fois rendu à Haze Island, aidé par différents professeurs, apprenant les bases du contrôle de son pouvoir. L'intégration auprès de ses congénères en revanche, lui apparu comme complètement secondaire et il fut dans un premier temps catégorifié comme un solitaire aguérit. Cela dit, jamais il ne s'est décarcassé à devenir populaire, « pas que ça à faire ! ». Toujours est-il que tout en abandonnant l'épuisement qui le terrassait, il renoua avec son caractère colérique et ses habitudes de défier l'autorité.
Depuis lors, tout se passe plutôt bien pour le jeune homme, il a quelques bons amis sur qui compter, les études sont passées sans qu'il y prête vraiment attention, son don ne lui échappe que lorsqu'il le veut bien (sauf exception), et il continue toujours à n'en faire qu'à sa tête. Oui, je sais, c'est du n'importe quoi cette histoire mais tant pis, je m'y remettrai plus tard xD

Alors bon, quelques lignes sur moi, moi et moi ! Donc, moi c'est Absyn et Opium, graphiste et codeuse à mes heures perdues, seigneur de L'ordinaire des jours de pluie, pirate du dimanche (mais j'aime pas l'eau), et extraterrestre extraite tout droit du Sanctuaire britannique (que ceux qui ne connaissent pas Hélène Magnus aillent se pendre). Je suis arrivée sur ce forum jesaispluscommentçafaitplusieursannées et j'y passe probablement un peu trop de temps -mais ça on s'en fout. Et j'ai le même âge que Jude si ça intéresse quelqu'un. Et l'année prochaine je vais faire dépressionner Seth en la harcelant -aha ! Fallait pas choisir la même ville que moi !- et je porte un chapeau noir avec un pim's du Cheshire de Tim Burton. Et je réserve une année de ma vie pour aller faire un tour d'Europe avec ma destrière et quelques mois pour aller aux îles Féroés, à Barcelone, à Budapest, à Galway, à Sydney... ET J'AIME PAS LES ÉTATS-UNIENS !!
[Pis je m'auto-valide mon code, de toute façon c'est moi qui l'ai créé]