Jisatsu & Chizu

• Age • 17
• Sexe • Damoiselle
• Orientation Sexuelle • Damoiseaux
• Année Scolaire • Silver
• Métier • Nada
• Elément Primaire • Vent
• Elément Secondaire • Métal > Chaînettes au nombre de 50 de longueur de 5 mètres grouillant à l'intérieur de son corps sortant des paumes de ses mains
• Phobie • Les gens "méchants", et le professeur Kyligh
• Passions • Tromper son monde et manger des pommes

Physique

VOTRE PHYSIQUE EN 10 LIGNES MINIMUM

Petite demoiselle à la chevelure d'un blond particulièrement pâle, si bien qu'à la lumière intense du soleil elle peut paraître blanche, Chizu est le prototype parfaite de la jeune fille fragile. Dotée d'une petite taille et d'une ossature assez fine, on la prend que trop souvent pour une adolescente anorexique avec un sérieux déficit de croissance. Son visage d'ange ne l'aide pas d'avantage à afficher son véritable âge. Ainsi l'image première que l'on se fait d'elle est une petite fille blonde aux prunelles bleu clair fragile comme une poupée de porcelaine. Image peu fidèle après approfondissement.
Car bien que petite et maigre, la jeune fille ne néglige pas sa condition physique et est à la surprise générale relativement musclée. Mais étant donné qu'elle ne tient pas à ressembler à Miss Musculator, elle a trouvé le juste équilibre pour ne rien montrer de sa musculature. Par ailleurs, si elle est chétive, elle a vite découvert quels étaient les avantages qu'une petite taille pouvait procurer. Se faufiler partout et rapidement comme une souris devint vite une habitude pour la demoiselle.

Pour conclure, je vous propose d'aborder les habitudes vestimentaires de la miss. Peu désireuse d'afficher son véritable visage, elle a beaucoup misé pour conserver cette trompeuse image enfantine. Par conséquent, elle arbore souvent des robes à froufrous et dentelles, manches longues et cols sont au rendez-vous. Et ce quelque soit la saison. En effet, dans l'esprit tordu de Chizu, montrer sa peau consisterait en une faiblesse. C'est pourquoi pour compléter sa tenue, collant et chaussettes montantes sont là pour protéger ses fines gambettes, au bout desquelles chaussures à boucles d'argent tiennent au chaud ses petons.

Morale

VOTRE CARACTERE EN 10 LIGNES MINIMUM

Avant toute chose, vous vous devez assimiler que ce qui se tient devant vous, contrairement aux apparences, est un petit démon en robe de dentelle. Abandonnez vos rêves de charmantes petite demoiselle en sucre timide et réservée. Vous avez sous les yeux une manipulatrice de première ordre psychopathe et sadique. Naturellement, elle fera tout pour vous persuader du contraire et conserver son image d'adorable poupée. Mais mon devoir est de vous alerter quand à sa dangerosité.
Premièrement, vos règles ne sont pas les siennes. Ainsi elle défit la logique du bon sens en ayant mis au point ses propres méthodes et réglementations pour la vie en société. Pour vous donner un simple exemple, le contact physique étant considéré comme une offensive, cela lui donne l'autorisation de vous blesser sérieusement.
Deuxièmement, les gens sont dangereux. Par définition, quelqu'un est un ennemi et elle doit s'en protéger, et ce selon ses méthodes, ce qui vous réfère au premièrement.
Troisièmement, ceux qui découvrent sa véritable personnalité sont des problèmes, et les problèmes il faut jouer avec. J'entends par là qu'au moment même où elle réalise qu'elle est percée à jour, elle fera de vous une proie. Elle ne vous fuira plus, elle vous traquera. Et vous n'avez pas envie d'être traqué par une fille comme elle, croyez moi. Vous avez des doutes ? Veuillez donc lire son histoire, peut être que vous comprendrez alors comment une poupée peut se révéler meurtrière.

Histoire

VOTRE HISTOIRE EN 15 LIGNES MINIMUM

La pomme tomba loin du pommier

Chapitre 1 ~

C'était sous un pommier. Lieu singulier pour accoucher. Mais sur la route, lorsque l'on marche avec un ventre aussi rond que le soleil qui rythme la marche, on fait ce qu'on peut. Pourtant elle n'était une fille de la route celle qui se trouvait sous le pommier à hurler. Loin de là. Mademoiselle était de la haute. Et que je réclame une ombrelle pour que le soleil ne vienne pas bronzer ma peau de nacre alors que j'enfante, et que je réclame un drap de soie pour essuyer ce sang qui s'écoule ... Mais qu'est-ce que ce pot de fleur en dentelles faisait donc sous ce pommier à enfanter ? Et pourquoi était-ce un va-nu-pied qui lui tenait la main dans un sourire crispé alors que le petit être fripé pointait le bout de son nez ? Qui sont ces bohémiens qui entourent la poupée dans sa robe blanche tâchée de sang ? Détails ... Futilités alors que le nouveau né est sur le point d'arriver. La Demoiselle hurle une dernière fois ... Un cri encore ... Mais il ne s'agit pas de la voix de crécelle. Une vieille tziganne des plaines hongroises prend le poupon de chair rose dans ses mains brunes.

.{Kek Lang
-Non, ce n'est pas une flamme ... C'est une bouffée d'air frais.}

Le jeune homme aux yeux des océans et aux cheveux solaires qui jusqu'ici tenait la main de la jeune mère se leva et prit l'enfant encore poisseux. Ses yeux aveugles présentaient déjà l'héritage paternel, de même que les fins fils d'or qui couvrait son front luisant. Son père, vous vous en doutiez depuis le début et vous aviez raison bande de petits rusés sur pattes, contemplait le bébé, le sourire niais du papa heureux et fier. Son épouse en fanfreluches les ignorait déjà tous les deux, réclamant de quoi refaire sa toilette. Soudain le père fronça les sourcils.

.{Mama Pământ, pourquoi elle ne bouge pas ? Pourquoi elle ne pleure pas ?}

La petite vieille aux châles colorés roula sa bosse qu'elle avait roulé dans tant de contrées depuis tant de temps et prit l'enfant dans ses mains noueuses, la retournant dans tous les sens et l'observant sous toutes les coutures. L'enfant se laissait faire comme une poupée de chiffon, ignorant tout bonnement la grand-mère. Celle-ci secoua gravement la tête.

.{Ta fille est une flamme bleue. Une flamme trompeuse. Une pomme rouge empoisonnée.
-Non, elle est vent frais et brise légère.
-A ta guise. Quand les flammes claires deviendront sombres tu comprendra.
-Tu te trompes. Tu as vieillis. Tu confond ton feu démoniaque au souffle de la vie.
-La vieille Pământ se trompe peut être. Mais ta fille est un démon sous un masque de porcelaine. Ne dis rien, tu ne me crois pas. Je le lis dans tes yeux, toute vieille que je suis. Il serait plus commode qu'elle soit une bougie. Il te suffirait de la moucher. Mais qui peut arrêter le vent ?}

La vieille tira un de ses foulards, un très fin, très léger, bleu pâle, et empaqueta la petite fille silencieuse dedans. Puis elle la rendit à son père.

.{Je t'ai dit laisse ta femme, elle est belle et jolie mais elle ne te sert à rien. Je te dis laisse ta fille, elle est belle et jolie mais elle te rendra malheureux. Tu me répond que je suis vieille et que je me trompe. A ta guise. Mais ne croque pas la pomme, quoi qu'il arrive.}


Sur ces paroles, elle retourna dans la roulotte, imitée des autres gens du voyage. Le jeune homme ne répondit pas. La jeune femme aux cheveux blonds tapotait sa robe pour en chasser la poussière, tout en se protégeant de son ombrelle.

Ne croque pas la pomme.

L'enfant rigola doucement.


Chapitre 2 ~

Le bourgeon s'est développé à en éclater en de douces pétales blanches depuis sa naissance. Maintenant que le printemps bat son plein, que les coquelicots droguent qui passe par là et que les gente animale devient un peu délurée, la petite fille sans nom court dans les champs de blé devant la caravane. Au loin derrière les étendues dorées une villa, apparemment celle qui régit les terres agricoles des alentours. Son père arrête les chevaux et fixe la bâtisse, silencieux et grave. Instinctivement, l'enfant le rejoint, arborant un sourire calme, l'interroge du regard, innocente et candide. Le meneur lui sourit et lui intime d'un signe de la tête à regagner l'intérieur de la roulotte. D'un pas sautillant, la gamine de 6 ans s'exécute, et saute sur la marche.
Puis la caravane repart en direction de la maison en pierre blanche. A l'intérieur, la femme aux longs cheveux blonds et à la peau de satin repose dans son lit au fin fond de la roulotte, dans une superbe robe de satin bleu et de dentelles blanches, un éventail de soie en main et un petit chapeau enrubanné coiffé sur sa tête fragile. Une tenue des plus coûteuses et inappropriées. D'un geste élégant, elle s'évente lentement, soulevant avec grâce quelques unes de ses boucles. Apercevant son enfant, elle lui sourit de ses dents blanches, encore plus blanches bordées de ses lèvres rouge sang.

.{Viens là.}

La petite fille obtempère, rejoignant sa mère sous le regard des tziganes aux pauvres robes de couleurs joyeuses qui se tiennent à l'écart. Toujours souriante, la jeune femme au teint délicat et aux petites mains met dans les mains de sa fille son bel éventail au lourd manche d'ivoire.

.{Montre moi.}

L'enfant hocha la tête, son sourire immuable sur les lèvres, s'asseoit sur un petit tabouret, se tenant très fièrement, et imitant le gracieux geste, secoue l'éventail devant son petit visage, les paupières tombant sur ses yeux clairs, l'air langoureux et noble. Le sourire de sa mère s'accentue, fière.

.{C'est bien.}

Elle reprit l'éventail et renvoya sa fille. Celle-ci se leva, comme un patin, souriante, comme une poupée, et alla s'installer dans un coin. Elle s'y assit et ne bougea plus, le regard perdu dans le vide, conservant son éternel sourire mystérieux.

D'ordinaire, les grandes personnes n'ont pas plus de réjouissances que devant le sourire d'un enfant rayonnant de joie. Mais en l'occurrence, les adultes présentes dans la roulotte n'avaient nullement un tel comportement. Personne pour s'extasier sur le sourire de cette enfant. Juste des regards suspicieux et sa mère qui ne lui prêtait d'attention que lorsqu'elle avait besoin de divertissement. Il faut dire que la petite fille ne souriait pas d'une manière très ... heureuse. Non, c'était d'avantage ... un artifice. Elle donnait l'impression d'une petite poupée sur l'étalage. Ni plus ni moins. Rien ne l'intéressait, ne la touchait, ne l'émouvait. Rien ou presque.

Enfin la caravane s'immobilisa. La jeune mère se leva et sortit, soignant sa démarche et le mouvement de sa longue chevelure blonde. Les gens du voyage demeurèrent à l'intérieur de la maison roulante, vaquant à leurs occupations. L'enfant resta un instant par terre, songeuse. Pour la première fois, elle ne souriait plus.

.{Tu descend ma chérie ?}

C'était son père. Il avait coiffé ses mèches sombres qui se séparaient le long d'une raie sur le côté, et était un peu moins crasseux que d'ordinaire. Sa femme le fixa d'un oeil critique, puis prit le parti de l'ignorer, secouant un pan de sa robe de dentelles. La fillette les toisa tous deux, muette et grave. Puis d'un bond, elle sauta à terre et rejoignit sa mère, se tenant à son côté. Devant eux, la haute bâtisse de pierres blanches. Sur le parapet, un vieil homme aux cheveux blancs tiré à quatre épingles dans un costume noir. L'enfant le visualisa comme un Corbeau. A sa gauche, une femme d'un âge certain à la chevelure argentée toute enrubannée dans une robe d'un violet sombre qui ne montrait qu'un oeil perçant derrière un lourd éventail. Une Pervenche.
L'homme aux yeux bleus fixant les deux personnages d'un regard triste alors que sa femme rayonnait. Le vieil homme ouvrit ses bras, et elle se précipita vers lui. C'est à dire qu'elle s'extirpa de sa nonchalance et s'avança relativement vite vers lui pour prendre sa main.

.{Comment va tu ma chérie ? Tu as une mine affreuse !
-Oui Père, le voyage a été éprouvant.
-Ma pauvre enfant.
-Comment vous portez vous Mère et toi ?
-Bien. Nous sommes heureux que tu sois enfin de retour. Je ne comprendrais jamais pourquoi tu as suivi ce vagabond.}

Il désigna le jeune homme qui se tenait en bas, le mépris nullement caché dans sa voix.

.{Il m'a acheté de jolies robes. Celle-là n'est-elle pas superbe ?
-Elle te va à ravir ma chérie.
-N'est-ce pas ?
-Tout à fait.}

Alors qu'ils poursuivaient leur puéril conversation, la vielle Pervenche descendait les marches, scrutant le père et sa fille. Ce dernier s'était rapprochée de son enfant, posant une main protectrice sur son épaule. La vieille femme à la lourde robe prune s'approcha du jeune homme. Sans prévenir, elle lui asséna un coup de sec d'éventail sur le front. Il demeura impassible, ignorant le flot d'insultes qui se déversa sur lui par la suite. La fillette observant la scène d'un oeil neutre. Apparemment elle s'en fichait. Quand la Pervenche en eut fini avec lui, elle se tourna vers l'enfant, plongeant son regard perçant dans le sien. Un échange muet débuta. Puis la vieille ouvrit la bouche pour dire autres choses que des horreurs.

.{Et ça c'est quoi ?}

La mère du "ça" en question se retourna, interrompant momentanément sa discussion mondaine.

.{Notre fille. Elle se détourna aussitôt
-Tu as un nom toi ?
-Non Madame. C'était ses premiers mots.
-Tant mieux. Tu as une jolie voix. Tu es mignonne. On pourra peut être faire quelque chose de toi. Viens avec moi.
-NON ! Laissez ma fille !
-Taisez vous malotru. Vous avez kidnappé ma fille, vous avez profité d'elle, il en est résulté cette petite chose. Il est grand temps de la reprendre en main.}

Sur ce, elle prit la main de l'enfant et l'emmena, ignorant le père désespéré qui essaya de s'agripper à sa fille qui lui intima de la lâcher d'un regard désapprobateur. Ainsi il regarda la vieille femme sèche et rigide emmener le rayon de soleil de sa vie. Rayon de soleil qui souriait de toutes ses dents à sa grand-mère et n'accordait pas la moindre attention à celui qui l'avait langée, nourrie, et adulée.

Sur la marche de la roulotte, la vieille Pământ soufflait la fumée grisâtre de sa pipe.

.{Le pot de fleur est retourné à la serre, et la pervenche s'est emparé de la petite pomme verte. Tu as croqué le fruit. Le poison est en toi. Tu va souffrir. Je t'avais pourtant prévenu.}

L'homme s'effondra.

La petite fille riait alors que la porte se fermait derrière elle.


Chapitre 3 ~

La villa de pierres blanches par une nuit d'orage. Le tonnerre qui gronde. Les cris qui transpercent la nuit. Soudain, les vitres explosent, laissant sortir une jeune fille en robe de nuit, les cheveux en bataille, le visage déformé par un rictus. Ses longs cheveux blonds battent l'air dans son dos, fouettant le vide avec fureur. Ses yeux bleus fixent le ciel zébré d'éclairs dorés, brillant d'une joie intense et malsaine. A ses pieds nus trainent des chaines argentées finies d'une pointe ensanglantée et sortant de ses mains pendant le long de son corps mince. Sa robe blanche de dentelle est souillée de ce même sang qui tachent le moindre de ses pas alors que la tempête se déchaîne dehors. Dans la villa, les cris ont cessés.

Il est vrai que les morts sont silencieux.

La gamine de 10 ans éclata de rire.

Croque la pomme à pleines dents

Chapitre 1 ~

Cinq année ont passés. La fleur de pommier s'est ouverte, ses pétales roses volètent au vent. Chizu a quinze ans. Après le massacre de la Villa, ainsi que titrèrent les journaux, la jeune fille n'avait pas été une seule seconde soupçonnée par les forces de l'ordre et fut confiée aux services appropriés. Autant dire qu'elle n'y fit pas de vieux os. Partout, les familles d'accueil finissaient par mystérieusement s'entretuer ou étaient victimes d'étranges accidents. Décidément, cette pauvre petite n'avait pas de chance ... Qui à la DASS aurait pu voir une dangereuse criminelle en la petite créature qui arrivait en larmes dans son bureau, la tête rentrée dans les épaules, se tordant les mains et hurlant que tout était de sa faute et qu'elle n'amenait que le malheur autour d'elle ? Qui voyait se dessiner un sourire pervers sur ses lèvres lorsqu'il la prenait dans les bras pour lui assurer que non, que c'était la vie, qu'elle trouverait une nouvelle famille avec une meilleure espérance de vie ? Personne.
Mais on ne passe pas cinq ans à tuer des gens ainsi sans soulever le sourcil de quelques bonnes gens dotés de bon sens. Un beau jour, Chizu alla ouvrir la porte de son douzième foyer, et vit sur le bas de la porte une étrange bonne femme. Elle avait les cheveux teins en mauve, de longues mèches pointues qui partaient dans tous les sens autour de ses joues et sur son front avec une queue en pétard dans sa nuque, des épingles à nourrice dans les sourcils et les oreilles, un maquillage essentiellement noir et un coeur dessiné sur la pommette gauche. Cette étrange apparition était vêtue d'un costume féminin noir passé sur un costume noir, dont le bustier sans manches et au col large laissait voir une chemise rayée et un superbe décolleté, et une paire de talons aiguilles. Un look assez paradoxal. Cette timbrée s'invita dans le salon et alla tout de go annoncer à la famille d'accueil qu'elle hébergeait une meurtrière récidiviste, sous les yeux de la concernée. Cette fille, c'était la perle des inspectrices du patelin, elle s'appelait Eliane Shadow, et Chizu la haït instantanément. Mais laissez moi vous montrez cette scène ...

Chapitre 2 ~

.{Cette fille que vous hébergez a bourlingué de familles en familles. Savez vous pourquoi ? Elle les a tous tués de sang froid. Vous avez sous votre toit une dangereuse criminelle, qui a toujours réussi à échapper à la loi par la faute d'erreurs policières et judiciaires.
-Pardon ?! Mais qui êtes vous ? Et comme êtes vous entré chez vous ?
-La fille que vous hébergez m'a ouvert la porte.
-Hein ?!
-Madame, monsieur, je vous en prie écoutez moi ...
-LA FERME !}

Chizu venait d'intervenir, les points serrés, le regard jetant des éclaires. Ses cheveux voletaient doucement dans l'air.

.{Vous en avez assez dit, vous ne croyez pas ? Dégagez de chez nous ...
-Chez "nous" ? Quel chez "nous" ? De chez eux, je veux bien sortir, mais pas sans toi. Que tous les intrus sortent, ou qu'ils restent ! Je ne bougerais pas d'ici tant que je t'aurais neutralisée.
-Pardon ? Mais vous êtes en plein délire ... Moi, une criminelle ? (Elle s'approcha de ses parents adoptifs) Mais je les considère comme mes père et mère, je ne leur ferais aucun mal ... Quelle fille ferait du mal à ses parents ?
-Toi par exemple. N'est-ce pas ainsi que tu es devenue orpheline ? (Elle brandit un article de journal) Cette photo ne te rappelle-t-elle pas quelques souvenirs ?}

Brusquement, Chizu devint pâle ... Comment cette fille avait-elle déterré cette affaire vieille de cinq longues années ? Les deux parents eux se regardaient d'un air inquiet ... Puis soudain, la femme cria :

.{Mais ... Vous êtes l'inspectrice Shadow ?
-C'est exact.
-Vous ... vous êtes certaine de ce que vous affirmez ? Que Chizu aurait tué tous ces gens ?
-Absolument, sinon je ne me serais jamais introduite chez vous de la sorte. Je considère cette adolescente comme l'un des plus grand fléau présent dans ce pays. Cinq années à massacrer joyeusement sans se faire prendre ... Et aucun moyen de prouver sa culpabilité ... Sauf dans cette affaire-ci. (Elle montra l'article qu'elle plia et rangea dans sa poche) Son premier crime ... Elle avait moins d'expérience, normal qu'elle fasse des erreurs ...
- NON, JE N'AI RIEN FAIT ! Papa, maman ... Vous me croyez n'est-ce pas ?(Elle leur jeta un regard implorant et voulut prendre leurs mains dans les siennes, mais ils se rétractèrent)
-Emmenez la ... Nous pouvons avoir confiance dans le jugement de la meilleur inspectrice de cette ville ... On avait déjà eut des doutes quand on avait vu son dossier ... Mais quand nous l'avons rencontré ... On pensait ...
-Oui, je sais ... Quelle charmante enfant, si innocente ... Victime du destin ... (Eliane écarquilla soudain les yeux) ECARTEZ VOUS IMMEDIATEMENT !!}

Mais c'était trop tard ... Abandonnant le masque, Chizu avait sauté à la gorge du couple et leur tenait fermement le cou ... Les tuer ... Elle allait les tuer ... Oui, tout se réglait dans le sang ... Un bon bain d'hémoglobine ... Tuer ... Il ... fallait ...
Elle hurla. Ses paumes la brûlaient atrocement alors qu'elle serrait de toutes ses forces. Eliane avait plonger la main dans son veston pour en sortir son arme de service. Et puis soudain, "ça" sortit.

Chapitre 3 ~

J'arrête ici cette scène. Le reste n'est pas très joyeux.
Mais n'ayez crainte, je reste vous expliquer ce qui s'est passé. Chizu venait pour la première fois d'utiliser son pouvoir secondaire. Le vent, elle le connaissait. Elle avait tué bien des gens grâce à ses courants d'air trompeur qui vous pousse sur la chaussée ou par la fenêtre en un rien de temps. Mais la rage qui l'avait envahie avait réveillé quelque chose en elle. Ce fameux pouvoir. Et ce pouvoir, le voilà : des chaînes. Elles sortaient de ses mains et se terminaient par des pointes extrêmement pointues. Je vous laisse deviner à quelle scène l'agent Eliane Shadow assista. Son esprit rationnel refusa tout simplement de comprendre ce qui c'était passé et comment ce couple était décédé. Mais elle y vit enfin le moyen de coffrer Chizu : un meurtre devant témoin, sans parler du sang qui avait tâché ses mains et ses bras ... Les preuves étaient accablantes, même sans armes de crime valables. La jeune fille se retrouva derrière les barreaux.
Mais pas pour longtemps.

Une poire au milieu des pommes

Chapitre dernier ~
Chizu ne resta pas longtemps enfermée. Quelqu'un comme elle ne le pouvait tout simplement pas. Grâce à ses pouvoirs, elle retrouva la liberté. La première chose qu'elle fit une fois dehors fut de retrouver Eliane. Elle la tua sur le champs. Debout dans les airs, les mains tendus vers sa proie en lévitation dans le ciel, elle la transperça de ses chaînes jusqu'à faire de son corps des lambeaux de chair et des éclats d'os. Autant vous dire que le jardin avait changé de couleur.

Puis elle s'en alla perpétuer des génocides ouvertement. Elle ne cherchait même plus à se cacher maintenant. Elle devint une criminelle extrêmement crainte. Mais au visage caché. En effet, une fois l'inspectrice assassinée, elle entreprit de détruire méthodiquement toute piste pouvant mener jusqu'à elle. Pour commencer, elle mit le feu au domicile d'Eliane et à son lieu de travail, et visita nombre de ses collègues qui périrent dans d'atroces souffrances. Les cibles suivantes furent les écoles où son nom avait été enregistré et dont les photos de classe avaient gardé la trace de son passage. Elle poursuivit ainsi sur la même logique. Comme elle frappait aussi les quidams et les structures avec lesquels elle n'avait eut aucun rapport, elle était parfaitement indécelable.

Mais pour atteindre son but, elle utilisait énormément ses pouvoirs. Malgré les répercussions que cela avait sur son organisme. Elle crachait régulièrement du sang lorsqu'elle abusait, et tomba plusieurs fois dans le coma l'espace d'une journée maximum. C'est durant cette période qu'elle devint extrêmement pâle et mince, en raison des conditions de vie qu'elle avait.

L'abus d'usage de ses pouvoirs n'avait pas pour seule conséquence de malmener sa santé. Il attira aussi le regard d'un certain professeur de Tokai Genso. Un professeur de vent, qui reconnut assez vite la signature de la dangereuse criminelle. Cet homme d'une trentaine d'années avait pour nom Liam Kyligh. Il aimait grignoter des pommes, était très fougueux, et avait lui aussi été un sacré voyou du temps qu'il n'était pas à Tokai. A suivre les péripéties de la jeune fille, il avait établi un profil psychologique qui lui plaisait assez pour se donner la peine de la chercher sérieusement cette sale furie. Il la trouva. La neutralisa. Avec une facilité déconcertante. Ainsi Chizu mit fin à sa carrière de tueuse après un an de travail intensif et de nombreux clients qui ne se plaignaient jamais.

Ce prof était aussi très dérangé dans sa tête ... Assez pour effrayer l'adolescente et lui faire promettre de ne toucher à aucun cheveux des jeunes gens de Tokai Genso. En fait c'était simple, la seule vision de ce type donnait à Chizu des sueurs froides. Ce qu'elle a vécu avec lui du temps où il l'enferma chez lui l'avait bien marqué, et elle est devenue parfaitement inoffensive à ses côtés. Elle n'alla pas de suite à l'école, Liam tenait en premier lieu à "faire son éducation" comme il disait. Ce qu'il fit.

Lorsqu'elle eut 17 ans, Chizu était devenue présentable et fréquentable. Elle entra officiellement à Tokai Genso en tant qu'étudiante et prit sa vie en main, l'ombre du professeur dans le dos.

Epilogue

.{Alors, ça se passe bien les cours ?
-J'en ai séché aucun si c'est ta question.
-On ne tutoie pas son professeur.
-Désolée.
- Hum ...
- ... Professeur. Désolée Pro-fes-seur.
-Bien. Tu t'intègres bien ?
-J'aime pas les autres ... Ils sont ... Stupides. Dans un monde de guimauve ...
-Tu n'as aucune amie ?
- A quoi ça sert ?
-Pff, ton cas est toujours aussi désespéré sur le plan social. A ce propos, il va falloir que ça cesse ...
-De ?
-Tu as encore mordu quelqu'un cette semaine ... A se demander si tu n'es pas enragée ! Qu'est-ce qu'il avait fait cette fois ce pauvre garçon ? Il t'avait dit bonjour ?
-Posé la main sur mon épaule ...
-Bouh, la dangereuse agression !
-Je n'aime PAS ...
-Qu'on te touche, oui, je sais, mais ce n'est pas une raison pour te défendre comme ça, ce n'est pas une agression ... Tu es passé d'une folie à une autre en devenant une véritable paranoïaque qui ne supporte rien. Mais qu'est-ce que tu aimes au juste ?
- Le vent. Le vent, je l'aime bien.
-Ahlala, tu ne changera pas. Bon, je te laisse, les professeurs ne sont pas sensés bavasser avec leurs élèves dans un bar. D'ailleurs tu ne devrais pas boire, tu es encore mineure.
-Je vous ai déjà dit que j'étais responsable maintenant. Merci de votre leçon.
-Allez, je t'offre ton mousseux. A demain.
-A demain professeur.}

Vous êtes ?

• Age • 16 piges
• Passions • Elles sont passionnées ♥
• Votre présence sur 10 • A B C D E ...
• Comment vous nous avez connu • La magie de Google est là pour vous servir
• Design sur 10 • 10
• Un dernier mot • Contexte génial

Dernière édition par Chizu Jisatsu le Sam 19 Nov - 11:46, édité 17 fois

Ahlàlà, qu'elle est mignonne cette petite peste... ♥

Bienvenue sur le forum et amuses-toi bien, bon courage pour la suite de ta fiche!

Bienvenu Chizu !

• Où en es-tu dans ta présentation ?
Je te laisse encore une semaine et si d'ici là aucune nouvelle, je me verrais obliger de supprimer ton compte Miss.

Bonne continuation.

Merci M'sieuuuur /o/
Ben oui, l'est pas en sucre le monde, Chizu non plus !!
Qui j'embête en premier ?

*s'en va en sautillant*