Deldante & Shire

• Age • 16 ans
• Sexe • Féminin
• Orientation Sexuelle • Hétéro
• Année Scolaire • Silver
• Métier • Glandeuse ?
• Elément Primaire • Terre
• Elément Secondaire • Ombre
Elle peut passer depuis son ombre à celle de celui qui se trouve dans son champs de vision, donc dans un rayon réduit. Mais elle peut parcourir des distances beaucoup plus longues lorsque le propriétaire de l’ombre est l’un de ses proches, c'est-à-dire si elle le connaît suffisamment (non, il ne s’agit pas de données que l’on peut lire sur une carte d’identité, c’est bien plus complexe que ça). En résumé, il faut compter parmi ses amis pour la voir surgir à vos pieds.
• Phobie • L’obscurité complète (dormir dans le noir par conséquent)
• Passions • Les manèges, les cigarettes roulées à la main

Physique

Il est l’histoire d’une petite demoiselle qui du haut de ses 162 centimètres menait son bout de chemin dans le monde. Elle n’était pas bien grosse, ni bien maigre d’ailleurs, juste une cinquantaine de kilos. Elle ne souriait pas tellement, mais ses yeux gris pétillaient comme l’écume d’une vague qui s’écrase contre la falaise lorsqu’elle est satisfaite. Ce qui est rare. Mais si la lumière est si belle dans ces pupilles cendrée, l’ombre l’est tout autant lorsque que la colère et le mépris voilent son visage de poupée. Il est vrai que de dos, elle ressemble à une poupée de porcelaine ; sa peau d’un blanc translucide, sa chevelure d’un gris pâle brillant et son immobilité quasi-parfaite peuvent laisser cette illusion. Enfin, bien que parfois un peu bizarre, elle n'en demeure pas moins mignonne avec ses grands yeux et son petit minois, même si celui-ci fait souvent la gueule.
Un rapide passage sur les habitudes vestimentaires de la charmante demoiselle qui est à forte tendance gothique, ainsi que témoignent ses cols de dentelles noires et la croix d’argent qui tombe sur sa poitrine. Cela dit, elle ne rechigne pas sur les vêtements "normaux". Mais il faut toujours donner une note, c'est pourquoi le noir, et toujours le noir, reste dominant. Même si pour égayer sa tenue on peut observer quelque touches de rouge, ou de blanc ici et là, plus rarement un peu de bleu. Mais le noir ne cessera jamais de la hanter. Et l'été de me direz vous ? Noir opaque. La chaleur ne l'importune pas. Donc pas de problème. En hiver, elle est une grande fan des groooooosses écharpes bien longues et bien épaisses que l'on enroule deux fois autour du cou et qui continue de pendre jusqu'à la taille.

Morale

Voilà que ça se corse, jusqu’ici c’était bien trop facile. Cela dit la difficulté n’a pas encore atteint son summum. Au premier abord, vous ne verrez qu’une enfant qui vous fixe avec de grands yeux gris sans mot dire. Puis comme vous êtes plutôt du genre sociable, vous allez ouvrir la bouche, donc engager la conversation. Conversation qui vous donnera clairement l’impression que ce que vous avez devant vous n’est qu’une méprisable gamine au sale caractère, insupportable, capricieuse et égoïste à en faire rougir un nombriliste. Là deux choix s’offrent à vous : laisser là où elle se trouve cette petite peste, ou, pour les persévérants, découvrir ce qui se trouve derrière le masque. Soit une enfant qui, mine de rien, cache énormément de faiblesses et de peurs inavouées qu’elle a passé son existence à refouler sans pouvoir se libérer de leurs chaînes. Et oui, même les gosses de riches pourris gâtés ont des problèmes qui ne font pas envie … Surtout ceux qui ont été gosses de riches … Avant de devenir gosse tout court.
Mais fin de la note dramatique, passons aux conseils pratiques : Shire a un sens de l’humour morbide quand elle en a, et la plupart du temps vos blagues à vous n’ont rien de risible. Encore moins les plaisanteries et taquineries que vous pourrez lui faire. Elle est excessivement orgueilleuse, susceptible, et surtout rancunière. Vous ne serez guère surpris de finir dans le caniveau suite à un vile croche-patte après avoir lâché une blague salace sur sa peur du noir que vous venez de découvrir au hasard de la conversation. Sinon, il est aussi déconseillé d’essayer de lui faire peur. Parce que elle, elle essaie pas, elle réussit.

Histoire

VOTRE HISTOIRE EN 15 LIGNES MINIMUMS
Ah lalala, ces gosses de riches.
Enfants de célébrités grandissant dans l’ombre de ses derniers, étouffés par un prestige qui ne leur sera jamais propre, enchaînés à la solitude de ceux dont les parents sont pris par les obligations mondaines, lapidés par les pierres du mépris accordé à ceux qui ont la vie de luxe, noyés dans leurs larmes de frustration … L’argent ne fait pas le bonheur saviez vous ?

C'est pourquoi Shire a vécu et grandit dans un milieu extrêmement luxueux, comme une parfaite enfant gâtée, seule au milieu des peluches et des poupées. Père et Mère étant de toutes les réceptions et évènements mondains, ils ne rentraient qu'aux heures les plus tardives et leur rythme de vie s'en trouvait complètement décalé par rapport à celui de leur fille qui se devait de se lever à huit heures, déjeuner à midi pile, prendre son gouter à seize heures pétantes, pour se coucher à neuf heures dernier carat. Une vie menée à la baguette, pour folâtrer dans ses chambres capitonnées, courir pieds nus sur les épais tapis des grands salons, se perdre dans les montagnes de jouets, regarder la fenêtre en espérant apercevoir le véhicule parental, embrasser le cadre d'une photo qui lui permettait tout de même de savoir à quoi ressemblaient ses géniteurs et pour pleurer. Pleurer son exil. Au final, elle n'était pas bien différente de cette poupée de porcelaine qu'elle traînait à peu près partout avec elle, à la différence près que son coeur d'enfant était animé de sentiments qui mouillaient ses yeux.
Vers l'âge de ses six ans, elle cessa de mouiller ses draps et pupilles. Elle ne devait plus jamais pleurer par tristesse. Quand à ses ennuis nocturnes, ce n'était qu'une des conséquences des meurtrissures de son coeur face à l'abandon parental et au mépris der gens au service de la famille. A partir de cet âge-là, elle tira parti de sa condition au maximum. C'est à dire qu'elle accepta le fait d'être pourrie gâtée, en demandait encore d'avantage, se conduisait comme une petite peste, bref, je pense que vous avez compris le principe. Dilapider la fortune parentale fut alors tout à fait naturelle lorsqu'elle atteint l'adolescence. Son style vestimentaire lui était aussi un moyen d'afficher son exclusion du groupe. Mais malgré tout, ses parents se fichaient de tout cela. Etaient-il seulement au courant, on peut se le demander.

Mais un jour vint où tout dérapa. Naturellement, Chizu rentrait à n'importe quelle heure, elle rentrait toujours avant ses parents quoi qu'il advienne, séchait les cours, se droguait allègrement et avait des fréquentations très douteuses. Tout ceci cependant n'avait guère atteint l'oreille parentale. Jusqu'à ce soir où Chizu rameuta chez elle sa petite bande de rebuts de la société, complètement bourrés bien sûr, shootés pour la plupart. Ils se mirent à saccager joyeusement la belle demeure, explosant les vitres et pissant sur les tapis, démolissant les meubles et défonçant les murs. Lorsque la belle limousine noire se garait devant ce qui avait été une charmante villa, Chizu se faisait sauter sur le perron par un gothique inconnu au bataillon en roulant des pelles à une fille au crâne rasé tout aussi inconnue, alors que le reste de la bande courait à poil partout en vidant des bidons d'essence dans le but de mettre le feu. Ce qu'ils n'eurent guère le temps de faire, car ils se sauvèrent, effrayés par un hurlement sur aiguë.

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! "

La mère en robe de satin, bien éméchée mais soudain très lucide (on la comprend, ce genre de spectacle est très bon pour dégriser quelqu'un), se jeta sur la jeune fille qui avait alors 14 ans et la gifla. Elle baffa également le jeune homme qui était en train de la baiser, mais celui-ci se sauva rejoindre ses petits camarades, ses fringues sous le bras. Le père lui n'avait pas dit un mot, n'avait pas bougé, restant comme un piquet devant sa voiture. Son chauffeur inquiet :

"Monsieur ne se sent pas bien ?"
"Non Emile ... Non ..."

Le lendemain, la jeune fille fut envoyé dans une pension pour jeunes filles très cotée.

Ce fut brutal. Là, elle n'était qu'une fille parmi d'autres, avait les même traitements que le reste des pensionnaires, ce qui lui était bien entendu insupportable. Elle refusa, sans surprise, de se plier au règlement et de rentrer dans le rang. Son année là bas fut une guerre entre elle et le reste de l'établissement, pensionnaires compris.

Là bas, des fait étranges se produisirent ... Les demoiselles qui avaient osé importuner Chizu Deldante la voyait la nuit apparaître dans leur chambre. Ces apparitions leur faisaient subir mille et un supplices, et les pauvres filles hurlaient de peur ... Mais lorsque la surveillante de nuit arrivait lampe de poche en main, l'apparition s'évanouissait avec l'ombre des victimes.
Une autre fois, alors qu'un prof voulut mettre à genoux Chizu sur la règle de bois, un tremblement de terre secoua la classe entière et un trou se forma sous le prof qui y tomba. Il y perdit ses jambes.

L'année finit, elle fut mise à la porte.

Même si elle avait été tout simplement affreuse dans cette pension, elle avait quand même réussit à se faire UNE amie. Une jeune fille orpheline qui avait passé la quasi totalité de sa vie dans cette pension affreuse (car Chizu avait quand même des raisons pour ne pas l'apprécier et se montrer odieuse) vivant de l'héritage colossale que ses parents lui avaient laissé. Cette fille n'avait que trois choses dans sa vie : dessiner des manèges, rêver de grimper sur l'un d'eux un jour, et Chizu, son amie.
Et lorsque vint le jour pour les deux jeunes filles de se séparer, l'orpheline lui glissa :

"Va à Tokai Genso."

Et c'est ce qu'elle fit.


Comment cette gosse sans parents pouvait elle connaître cet endroit ? Bonne question ... Comment avait elle pu comprendre que c'était là que Chizu devait aller, qu'elle avait des pouvoirs ? On ne le saura pas ...

Vous êtes ?

• Age • 15 pour quelques jours …
• Passions • Mangeeeeeeeeeeeeeeeeeey
• Votre présence sur 10 • Bin je sais pas en fait …
• Comment vous nous avez connu • Mon pseudo chérie s’est fait prendre par un illustre inconnu >w<
• Design sur 10 • 10000000000000000000
• Un dernier mot • Mangey D :

Bienvenue! {un peu tard mais ça c'est un détail}
Après lecture et loooooongue réflexion, je décrète en vertu des pouvoirs qui me sont conférés que tu es... *roulement de tambour* ... validée!

Problème réglé, juste une petite erreur de souris. Dur de zieuter les fiches en même temps que de s'occuper du prochain thème.