Prophecy Of Sky
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 A travers un champs de fleurs...

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Mayu Higurachi


Mayu Higurachi

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MessageSujet: A travers un champs de fleurs...   A travers un champs de fleurs... I_icon_minitimeSam 4 Juin - 13:57

Ce jour-là, il faisait clair dehors. Tout semblait calme et les fleurs du jardin se balançaient doucement au grés d'un vent frais. Il était environ onze heures du matin et par cette journée de printemps, le soleil avait déjà pointé le bout de son nez et jouait avec le peu de nuages de conton présents. Ceux-ci avaient des formes moletonnées et ressemblaient à de la barbe à papa blanche. Le ciel, servant de fond à tout ce décor, était teinté d'un bleu clair, homogènre et pur.

La jeune Mayu était, elle de sortie. Elle ne savait pas où elle se trouvait. Elle avait déanbulé ici sans savoir pourquoi. son instinct l'avait mené ici, c'est tout. Quelques pas encore la rapprochèrent de la grande galerie vitrée qu'on appellait plus généralement la serre. Les fins rayons du soleil traversaient avec aisance les plaques. Certain d'entre eux venaient titiller les joues blanches de la jeune demoiselle. C'était la première fois qu'elle sortait. Son arrivée avait été brusque et on lui avait laissé un temps de repos. La jeune fille aux cheveux de jai n'avait alors jamais vu l'école sous cet angle là. Elle n'en avait pas vraiment eu l'occasion à vrai dire. et puis que l'école soit sous une pluie torrentielle comme à son arrivée ou comme maintenant avec un soleil irradiant de part ses fins rayons.

Elle s'approcha doucement d'une petite table, non loin d'ailleurs de la porte de la serre et de son entrée. Sa fine main, claire, frôla lentement la surface brillante de la table blanche. Son regard était perdu on ne sait ou dans le vide, dans le vague, comme sous l'emprise d'un quelquonque sortilège. Elle ferma alors les yeux en soupirant de l'intèrieur, comme déçue. Puis, les réouvrant, elle découvrit le paysage fleuri qui s'offrait à elle. S'assayent en silence sur une petite chaise faite de la même matière que la table. Mayu posa alors sa tête entre ses bras qu'elle entrecroisa sur la table.

Après quelques secondes, la tête posée sur ses avant-bras à regarder l'étendue du décors fleuri et multicolore, elle pu remarquer que les fleurs étaient aussi fleuries les unes que les autres. Les couleurs de ces belles plantes se mélangeaient parfaitement. La demoiselle se leva avec calme et légèreté. Elle fit quelques pas qui la menèrent à l'intèrieur du champs fleuri. La jeune fille n'était pas une grande fan des coloris chauds et vifs. On pouvait même remarquer qu'elle contrastait par ses vêtements noirs au milieu de toutes ces couleurs. Cependant, ce n'est pas pour autant qu'elle n'appréciait pas ces mélanges doux et veloutés des couleurs et dégradés de l'arc-en-ciel. Elle erra un long moment à travers les plantes et finit par s'enfoncer loin dans la végétation.
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Fujiwara Shin


Fujiwara Shin

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MessageSujet: Re: A travers un champs de fleurs...   A travers un champs de fleurs... I_icon_minitimeDim 12 Juin - 17:25

Tap. Tap. Tap. Shin, plus énervé que jamais, faisait claquer une canne en bois noir, cerclé au bout, dont le pommeau n’était ni plus ni moins qu’une pierre précieuse, un lapis-lazuli, encerclé par du cuivre finement ouvragé. En vérité, il n’avait absolument pas besoin de cette canne. Non, il s’agissait d’une envie, comme ça. Sur un coup de tête, il avait acheté cet objet une véritable fortune. Le style, y avait que ça de vrai. Et en plus, il adorait la faire claquer dans de grands endroits vides. Comme le hall de l’école de Tokai.
La raison de l’énervement de Shin se trouvait justement être le directeur de cette école. Cet être infâme venait de refuser la petite faveur que lui demandait l’aristocrate. A savoir, pouvoir accéder à n’importe quel dossier, de n’importe quel élève, et ce, à tout moment. Non, cela n’était possible que pour son jeune frère, Shiro. Sauf que, Shiro, même s’il était aussi l’un de ses jouets, et ce, à partir du moment où il avait posé ses pieds sur le terrain de jeu de son aîné, était un jouet privilégié. Disons que celui-ci, au moins, Shin ne le pousserait pas dans ses plus profonds retranchements.
Enfin, pour pouvoir jouer comme il fallait, il se devait de tout savoir sur le moindre de ses jouets. Ou du moins, que ses domestiques puissent accéder à la moindre information sur eux, en un tour de main. Mais les informations ne seraient pas complètes sans les résultats exacts de ces enfants dans le domaine scolaire. Car pour le reste, généralement, il avait déjà ce qu’il faut.

« Atsuhiko ! Dites à Shigiru d’appeler Monsieur le Ministre de l’Education. Je veux qu’il l’invite au plus tôt au manoir !
- Bien Fujiwara-sama. »

Heureusement, il n’avait pas son dernier mot. Rira bien qui rira le dernier. Le directeur de cette petite école de roturiers n’allait pas lui résister bien longtemps, foi de Fujiwara. On verra bien qui fera le malin devant son plus haut supérieur.
Shin s’était stoppé le temps que son majordome favoris, le dénommé Atsuhiko, se charge de la tâche qu’il venait de lui donner. Ce fut chose faite en cinq minutes, grâce à cette petite merveille de technologie que sont les portables. Lui-même n’en avait pas, mais comme tous ses employés en possédaient un, on pouvait le contacter très facilement. Car enfin, Shin sortait toujours accompagné d’un domestique.

« Dites moi Atsuhiko… Ces jardins. Ils sont bien réputés à travers tout le Japon n’est ce pas ?
- Oui Fujiwara-sama, mais ils n’égalent de loin pas les vôtres.
- Allons donc les voir… »

Qu’il n’avait strictement rien à foutre là, il n’en avait cure. En plus, vous croyez qu’ils les sortaient d’où les sous pour faire d’aussi beaux jardins dans une simple école ? Oui, Fujiwara était un mécène, il avait participé au financement de ce parc. Alors, il avait bien le droit de s’y promener.
Faisant toujours claquer sa canne, il marchait d’un pas vif, se plaisant à faire voltiger derrière lui sa redingote bleu marine, le chapeau fièrement posé sur sa tête. Il arriva en un rien de temps dans le parc, et commença à descendre tout ce qu’il voyait.

« Vous aviez bien raison Atsuhiko… Rien ici ne vaut le jardin de ma demeure. Tout cela est… »

Il s’arrêta soudainement. Il venait de remarquer quelque chose de très à son goût. Une jeune fille, qui se levait d’une table affreuse, pour s’enfoncer dans un champ de fleurs. L’aristocrate fit claquer sa langue. Il semblait bien sur le point de partir en chasse. Bien sûr, il ne la voyait pas encore de très près –il était juste à quatre cinq mètre, et la jeune fille, perdue dans ses pensées, ne l’avait pas du tout entendu arriver- mais elle semblait tout ce qu’il y avait de plus appétissante. Un grand sourire arriva sur les lèvres du jeune homme, et il fit souffler une bourrasque, dans le but de faire bouger la chevelure de celle sur qui il avait jeté son dévolu afin de faire passer son énervement de la journée. A pas de loup, il arriva derrière cette proie. Il posa sa main sur son épaule pour la faire se stopper, et se plaça devant elle.
Là, il s’inclina légèrement, en parfait gentleman, allant même jusqu’à soulever rapidement son chapeau. Juste derrière, stoïque, se tenait Atsuhiko.

« Mademoiselle, les fleurs ici sont splendides. Mais il ne fait aucun doute pour moi que vous êtes la plus belle de toutes. Permettez-moi de me présenter à vous. Fujiwara Shin. Tout à fait enchanté de vous rencontrer. »

Il lui adressa son sourire le plus charmeur. Car oui, parfois, il savait l’être. Tout ne s’obtenait pas par la force. La séduction était, dans le monde des affaires, bien plus importante somme toute. Et la séduction, Shin maitrisait. Surtout lorsque face à lui, se tenait un être aussi désirable, au teint porcelaine qui déjà ravissait Shin.


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Mayu Higurachi


Mayu Higurachi

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MessageSujet: Re: A travers un champs de fleurs...   A travers un champs de fleurs... I_icon_minitimeDim 12 Juin - 22:53

Les fleurs semblaient pourtant pareilles les unes aux autres et se ressemblaient comme des goutes d'eau. Il n'y avait aucune originalité. Pas le moindre défault et toutes semblaient immortelles, ne se fanant jamais et leur pétales ne se désagrégeant jamais également. Un soufle de vent balaya la par-terre de fleurs aux pigments acidulés. Ce même vent passa dans les cheveux de la jeune demoiselle toute vétue de noir. Elle passa sa main sur sa tempe pour empecher ses longs cheveux de voleter trop loin. La bourrasque terminée, ceux-ci redescendant le long de son dos, se calmait de cette agitation. La jeune fille, revoyait son arrivée ici. Tout semblait un peu flou mais bon, ce n'était pas là l'essentiel. Il fallait maintenant qu'elle contrôle ses pouvoirs pour réussir à surmonter les obstacles qu'était les hommes vétus de noir qui la poursuivaient.

Elle s'était déjà posée la question maintes fois et le vieillard qui l'avait gardé durant son enfance lui avait approximativement répondu que c'était des vermines d'une organisation qui voulait voler ses pouvoirs. Sur le coup, elle était trop jeunne et avait haussé les épaules. Finalement, elle se disait que peut-etre que tout ce qu'il lui avait raconté n'était en aucun cas faux. Comment avait-elle pu croire que cela pouvait etre un mensonge. Comment pendant une seconde avait-elle cru qu'il existait une autre possibilité que celle-ci. Elle ne le savait pas elle-même et pestait intèrieurement. Elle lacha un un soupir énervé. La beauté des fleurs et du paysage ne la calmèrent pas.


"Tss..."

Et puis, on l'avait lachée comme ça dans l'école sans demandé quoique ce soit. Le directeur avait lu la lettre que son ancien père adoptif lui avait donnée pour a lui remettre. Il l'avait lu, l'avait regardée puis avait acquiesé d'un hochement de tête. Surement que son dossier n'était pas prêt encore, et qu'elle ne pouvait pas assister aux cours sans avoir au préalable une identité pour les professeurs. Il lui tardait pourtant d'y assister et se sentait mise à l'écart par ce biais. Ceci aussi la mettait presque hors d'elle. Mais bon, elle se ressaisit et se dit qu'il y avait bien pire que cela.

Une ombre s'était glissée à l'écart du paysage. Une ombre qui ne semblait pas dangereuse. Toutefois , elle resta sur ses gardes, un peu trop comme à son habitude et posa une main sur sa petite dague toujours près d'elle. Elle sentit que la personne en question s'approchait et pénétrait dans le rayon du champs de fleur. Elle lacha un second soupir, ennuyée par cette présence, elle aurait aimée etre seule.

"Tss"

Essayant de se décontracter pour paraître plus naturelle et moins sur les nerfs, elle le laissa approcher sans sciller et le laissa même poser sa main sur son épaule. Celle-ci se retourna alors vivement, comme pour simuler la surprise. Elle le regarda alors puis le laissa parler. Il commenca par un long discours qui résonna dans la tête de la demoiselle comme un sorte de chant intielligible et dont le sens des mots lui échappait. Elle n'avait pas que cela à faire de se faire draguer ou autre. Et puis, voyez-vous, cette phrase avait déjà été sortie plus d'un millier de fois... C'était dépassé. Et puis, ce n'était absolument pas sincère et la jeune fille le sentait depuis longtemps. Elle hésitait vraiment à lui coller sa dague sous le menton mais elle était dans un tel état de lassitude qu'elle ne le fit pas.

Elle laissa l'homme se présenter et lui adresser un de ses plus beau sourire. Face à ceci, elle lui répondit par la plus profonde inexpression de son visage. Il ne lui avait aucunement demandé son prénom ni son nom. Elle ne lui répondit que par un regard, presque hautain. Mais elle n'était pas de ce genre, seul le mépris et l'indifférence d'habitait. Elle finit tout de même par lui répondre:


"Enchantée"

Histoire de ne pas le laisser en placer une autre, rein de plus et rien de moins. Elle ne bougea pas. Resta devant lui sans broncher. Puis, elle en eut marre. décida de partir. Ni une ni deux, elle fit volte-face et se retourna pour partir dans la direction opposée comme si de rien n'était.


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Fujiwara Shin


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MessageSujet: Re: A travers un champs de fleurs...   A travers un champs de fleurs... I_icon_minitimeDim 19 Juin - 22:03

L’aristocrate hésitait. Devait-il admirer ce splendide air hautain, cette manière si intelligente de le repousser, la façon dédaigneuse qu’elle avait de ne pas se présenté, de ne pas parlé, et de se retourner… Ou devait-il au contraire punir cette roturière de le mépriser ainsi, lui apprendre qui était le maitre ici ? Dans tous les cas, cette fille n’allait pas s’en tirer comme ça. Même si Shin ne savait toujours pas s’il aimait ou haïssait le fait qu’on lui résiste, cela ne l’empêchait jamais, oh grand jamais, de poursuivre son entreprise. Et à l’amour comme à la guerre, tous les moyens sont bons !

« Atsuhiko !
- Oui, Fujiwara-sama ? »

Son domestique approcha, et il lui glissa quelques mots à l’oreille. Aussitôt, l’homme s’exécuta. La petite, ici, dans un champs de fleur, ne pouvait absolument pas lui échapper. Son majordome était dans son domaine. Il fit pousser les plantes autour des pieds de la jeune fille, de manière à la faire trébucher. Quel dommage ! Ou pas…
Shin alla à la rescousse de la jeune fille tombée à terre. Voilà bien une raison de la retenir un peu sans trop perdre la face. D’ailleurs, c’était elle qui perdait sa dignité. Parfait, parfait…

« Demoiselle, j’ose espérer que vous ne vous êtes pas fait trop mal. »

Bah voyons, si elle pouvait s’être blessé quelque part, cela l’arrangerait bien oui… Il avait toujours rêvé de lécher la blessure d’une jeune fille aussi adorable. Puis continuer… Aller toujours plus loin. Oui, il adorerait.
Délicatement, il l’aida à se relever. Elle n’avait d’autre choix que d’accepter ceci d’ailleurs. Shin la tenait fermement, il ne comptait pas la laisser s’enfuir. Puis il prit ses mains, soi disant pour vérifier qu’elle n’avait pas d’écorchures. Mais surtout pour les observer plus avant, avec ces longs doigts si fins. Sur de si petites mains. L’aristocrate pouvait les tenir dans une seule des siennes. Doucement, il alla poser un petit baiser sur chacune des menottes de la demoiselle. Toujours sans lâcher ces mains, il lui demanda, ou plutôt, en un sens, ordonna, de visiter les jardins de l’école avec elle.

« Mademoiselle, vous me ferez un plaisir énorme, en acceptant de vous promenez en ma compagnie à travers ces fleurs. »

Il mit alors la jeune fille à son bras, fermement, elle ne pouvait plus s’échapper. Derrière lui, il sentait Atsuhiko prêt à agir au moindre faux pas de la demoiselle. Après tout, elle devait certainement maitriser un élément, comme tout le monde ici. Et comme en toute logique, il devait déjà savoir quel était ce fameux pouvoir. Oui, il lui suffisait d’envoyer un message à Shigiru, qui lui-même demanderait l’information à Chie, qui connaissait tous les dossiers de chaque habitant de Tokai, pour ensuite répondre à Atsuhiko, qui donc saurait les informations les plus importantes. Le réseau de Shin était parfaitement organisé. L’aristocrate n’aimait guère laisser trop de choses au hasard.
La jeune fille à son bras, il marchait fièrement. Sa canne martelant le rythme de ses pas. Pas qu’il faisait petit, pour ne pas que la demoiselle ait à courir. Ce serait dommage. Il avait envie de voir son visage rouge d’effort, en sueur, haletant, à une autre occasion. Là n’était pas encore le moment. Il se stoppa en douceur devant un grand cerisier.

« Hélas, il n’est pas en fleur… Nous aurions pu faire un feu, demoiselle. D’ailleurs, très chère, si je pouvais enfin connaitre votre nom, vous feriez de moi un homme heureux. »

Il reprit sa petite promenade, toujours avec désinvolture, un grand sourire, mi mesquin, mi charmeur, légèrement doux. Son sourire de grand dandy. Un de ces grands dandys qui n’avaient pas l’habitude qu’on lui résiste. Même si sa cible ne semblait pas facile, il obtiendrait ce qu’il voulait, et peu importe le temps. Du moins, faisait-il tout pour ça.

« Ces jardins sont splendides. Presque autant que mes jardins personnels. Si vous le désirez, peut être pourrais je un jour vous les faire visiter. J’ai rarement l’occasion de me promener avec une aussi charmante compagnie. Et que faut-il de plus qu’une ballade dans de splendides endroits en charmante compagnie au bonheur de l’homme ? »

Il fallait mettre la dite charmante compagnie dans son lit. Mais cela étant tout sauf romantique, il ne le dit pas. Sa question était purement de rhétorique.

« J’espère que vous pardonnerez à l’homme solitaire que je suis cette promenade quelque peu forcée… Mais parlez moi un peu de vous, je suis curieux… Une jeune femme de votre trempe, voilà qui est peu commun dans notre petite bourgade. »

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Mayu Higurachi


Mayu Higurachi

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MessageSujet: Re: A travers un champs de fleurs...   A travers un champs de fleurs... I_icon_minitimeLun 20 Juin - 22:20

~Quelques pas plus loin, les herbes s'enroulèrent autour de ses chevilles et de ses jambes comme pour l'entrainer vers le sol. Ni une ni deux, elle tomba à terre avec une mine aussi dépitée qu'éprise de desespoir pour celui qui avait fait cela. Elle pesta intèrieurement contre l'homme qui s'approchait d'elle par derrière. Il la força à se relever et garda ses mains prisonnières des siennes. Ou plutot de la sienne car elles tenaient dans une seule. Il y déposa également deux baisers sur chacune d'entre elles... Ce qui répugna littéralement la jeune fille.

Jamais personne ne prétait attention à la jeune fille et elle aurait préféré que cela continue... Son apparence de fantôme était pour la plupart du temps la raison: une visage clair et blanc entouré par des draps noirs. Mais bon, après tout pourquoi pas. Elle non plus ne s'amusait plus dans ce monde depuis bien longtemps. L'ennui et la lassitude entourait également le jeune petit prétentieux qu'elle avait en face d'elle. Toutes ses manies et ses petites fioritures qu'il avait placé sur son apparence et son caractère reflétaient réèllement un problème. La jeune demoiselle failli hausser les épaules comme si elle s'en fichait. Et elle s'en fichait réèlement... Comment dire, elle ne s'interessait absolument pas à ce petit effronté.

L'aristocratie était une des choses qui l'énervait le plus... Elle trouvait ces personnages hautains sans réèlles valeurs et sans aucune notion d'humanité. Enfin, cela la jeune fille ne le comprenait guère. En effet, il faudrait être bien humain pour comprendre tout ceci. Mais rappeller aux nobles qui ne sont que des êtres humains, cela la dépassait et elle laissait volontier la main à quiquonque la voudrait. Et puis, il est connu qu'un roi qui se prend pour un roi...n'est qu'un fou...dans tous les sens du terme...

Elle fut embarquer à travers le champs de fleur. Le petit aristocrate marchait avec rythme mais pas trop rapidement. C'était déjà trop pour la jeune fille qui sortait d'une convalescance. Pourtant elle ne le montra pas, et d'ailleurs sa lassitude faisait trainer son corps pour que l'homme eu du mal. Elle aussi était un peu sadique sur les bords, elle en fut étonnament surprise par ailleurs. Elle en aurait presque sourit, rit ou même éclaté de rire, voire pleurer tellement cela la surprenait.

Il la trimballa et lui sortit de long monologues qu'elle n'écouta absolument pas. Par chance, elle capta les derniers mots qui demandaient son prénom. Elle ne révelait jamais quelque chose comme ça et ne le révelerai jamais à un homme qui n'a pas un minimum de bon sens et de courtoisie vraie. Pour elle, il s'agissait là de quelque chose de primordial que la politesse, et ses valeurs la rattrapaient souvent. Elle lui répondit d'une voix froide et d'un ton rapide:

"Shiemi."

Ni plus ni moins, si il devait chercher il trouverait surement quelqu'un avec ce nom. Et puis, elle n'était pas encore inscrite définitivement, elle venait juste d'arriver et le directeur lui avait juste dit qu'elle devait se reposer et les pièces d'identitté , il faudrait les faire mais plus tard, car il avait encore le temps. D'ailleurs, elle eut cru entendre qu'il avait un rendez-vous important dans la journée. D'accord, elle mentait, mais elle n'avait pas à parler avec ce genre de personnages, elle trouvait cela dévalorisant... pour elle bien entendu. Il lui demanda alors de lui parler d'elle.

A ce moment là elle le regarda froidement, si elle avait pu lui trancher la goerge, elle l'aurait fait... Lui parler d'elle... Alors qu'elle le connait à peine. Elle lui demande alors:

"Parlez plutot de vous."

Ton froid, monotone et presque robotique. Elle regarda le jardin.

"Je n'aime pas les fleurs."

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Fujiwara Shin


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MessageSujet: Re: A travers un champs de fleurs...   A travers un champs de fleurs... I_icon_minitimeMer 29 Juin - 14:03

Une chose de positif… Elle le suivait sans trop rechigner. L’aristocrate remarqua qu’elle avait un peu de mal à tenir le rythme, pourtant ralentit, de la marche. Qu’à cela ne tienne, il s’y ferait. Il savait être patient parfois. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et surtout, il faut choisir le bon chemin. En sachant bien que le chemin le plus court n’est pas toujours le meilleur. Non pas que le Shin était un marin. Mais par contre, le monde des affaires, il connaissait. Et les règles à appliquer étaient les mêmes. Amour, guerre, affaires… Tout cela, il le traitait de la même manière. Sans pitié, de manière inexorable, décidant de tout. L’aristocrate était un maitre aux échecs, comme au go, et ce n’était pas pour rien.
Son nom serait Shiemi. Il jeta discrètement un regard en direction de son domestique, qui hocha la tête de gauche à droite. Ce n’était donc pas son vrai nom. Quelle coquine. Les portables, de nos jours, sont tellement pratiques, ils peuvent prendre des photos si discrètement. Comment croyez vous qu’Atsuhiko ait obtenu tous les renseignements sur la proie de son maitre. Et cependant, Shin ne laissa rien apparaitre à ce niveau là. Non, il gardait cet atout dans sa poche, ne l’exposant que dans quelques situations, celles où il veut écraser son adversaire, celles où il veut les piétiner, pas celles où il veut les séduire. Notez que dans cette dernière situation, l’autre reste un adversaire.
Dans ces cas là, il aime y aller plus subtilement, imprimer sa marque doucement, par quelques allusions, par quelques attentions.
Parlez de lui. Il avait tellement à dire. Car Shin, en être égocentrique et imbu de lui-même, il aimait perler de sa petite personne, il adorait se vanter.

« Et bien, douce Shiemi, comme je vous l’ai déjà dit, je suis Fujiwara Shin. Fils ainé de la famille Fujiwara, héritier du groupe du même nom, et d’ailleurs, directeur général de toute la branche de la région. J’ai un frère cadet, Shiro, qui vit avec moi dans un manoir, non loin de la ville. Il va au même lycée que vous, et a dix huit ans. Mais je ne suis pas sûr que ce soit tout cela qui vous intéresse. Après tout, il vous suffirait presque d’ouvrir un journal, ou de demander à quelqu’un dans la rue, pour savoir tout ça. »

Mais il ne pouvait résister à l’envie d’étaler sa réussite. Certes, une réussite programmée, et assurée, depuis sa naissance, mais une réussite quand même. Après tout, la naissance faisait partie intégrante de ce que l’on devenait. Egalité ? Bah voyons… Shin méprisait les principes d’égalité. Pour lui, il était tout à fait normal que lui n’ait pas besoin de se fouler pour être parmi les grands de ce monde. Et il était tout à fait normal qu’il s’amuse à écraser les prolétaires, les roturiers, tous ceux qui n’avaient ni son rang, ni son richesse en somme. Il était en droit, de par son sang et par son rang, de les humilier, de les punir, et même de les tuer. Mais la société moderne était une aberration qui ne permettait pas d’exprimer aux nobles leurs droits les plus anciens, et les plus sacrés. S’il le pouvait, il ferait un coup d’état, au nom de tous ses amis aristocrates. Au passage, ceux-ci n’étaient guère nombreux, la plupart refusant le discours extrémiste de Shin.

« Vous n’aimez pas les fleurs ? Alors, vous m’intriguez, que faites vous donc ici, parmi elles ? »

Oui, là, il ne comprenait pas. Il n’aimait pas quelque chose, alors il le détruisait. Mais jamais au grand jamais il n’irait se balader quelque part où il y avait quelque chose qu’il détestait, du moins, pas avant que ce quelque chose ne soit promis à la mort, à la disparition. En ca cas, il assistera bien évidemment à l’exécution, un grand sourire sur les lèvres.
La jeune fille toujours à son bras, il la guida à travers le jardin, un peu au hasard, il faut bien l’avouer, mais avec l’assurance du gars qui sait parfaitement où il va. Il s’amusa en même temps à faire souffler une légère brise, faisant s’envoler les cheveux de la coquine, ainsi que les siens. Le but étant que ses cheveux caressent la visage de cette « Shiemi ». En attendant de mieux. Mais l’aristocrate fut aussi ravi de constater que la brise avait dégagé la nuque de la jeune fille. Une nuque pâle, fine, et douce, à l’image de tout le corps de la jeune fille.
Un peu plus loin, il avisa une table, avec deux chaises. Parfait… Il avait envie de thé.

« Demoiselle, je vous sens fatiguée, que diriez vous d’une pause à cette table ? Je vous offre le thé… »

Mais c’est toujours sans lui laisser le choix qu’il l’installa sur une première chaise, s’asseyant lui-même juste à coté, sans même lui lâcher la main. Un domestique plaçant la chaise pil poil bon sous vos fesses, c’est utile en ces cas là.

« Atsuhiko… Du Darjeeling je vous pris.
- Bien Fujiwara-sama. »

Il sortit de suite une bouilloire, et, grâce à son pouvoir, il l’emplit d’eau, qu’il fit chauffer rapidement, à l’exacte température afin que le thé soit divin. Puis il prit les feuilles séchées, les plaça dans une boule à thé, elle-même placée dans une théière en porcelaine de Chine. Il versa l’eau bouillante dessus, laissa infuser un moment, montre en main, puis ôta la boule. Dans un petit pot, il prit une cuillère à soupe de miel, et sucra avec le thé, avant de servir deux tasses.

« Fujiwara-sama, Shiemi-sama, votre thé est servi »

Shin prit la première tasse et la posa devant la jeune fille. Atsuhiko n’avait pas gaffé, en donnant le vrai nom de celle-ci. Parfait. Puis il prit sa propre tasse de thé, et en bu une première gorgée. Il était brulant, et délicieux.

« S’il n’est pas assez sucré, dites le moi… Personnellement, je le préfère assez amer, mais je me doute qu’il n’en est pas de même pour tout le monde. »

Serviable ? Oui… Quand il le voulait.


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Mayu Higurachi


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MessageSujet: Re: A travers un champs de fleurs...   A travers un champs de fleurs... I_icon_minitimeMer 29 Juin - 17:22

~Il l'embarqua un peu plus loin du jardin. Il la força alors à s'assoir. N'ayant pas le choix du refus, elle se laissa faire docilement. Après tout, autant profiter des faveurs qu'on lui fait. Elle n'était pas de ce genre de personne et pourtant parfois se laissait aller à de vraies injustices plongées dans du mépris total. En son for intèrieur, elle devait peut-être sourire. Mais après tout, elle n'eut jamais sourit, et ne sourira jamais. Il lui avait demandé pourquoi elle n'aimait pas les fleurs. Sa seule réponse fut:

"Elles sont ...intriguantes..."

Oui, intriguantes, c'était LE terme exact. Tout comme cet aristocrate dévergondé qui ne semblait pas réèlement respecter l'éthique de ses ancêtres en pronant la nonchalance de littéralement draguer la jeune fille. Elle voulu soupirer de dégout une seconde fois mais se retint avec calme. Sa froideur naturelle était toujours présente. Et l'on pouvait se demander si celle-ci n'avait pas augmenter tout simplement depuis l'arrivée de Monsieur-le-Noble. Après tout, elle ne les méprisait pas, elle en avait connu.

Le regard qu'il lança à son petit serviteur suffit à lui mettre la puce à l'oreille. Elle n'était pas d'une intelligence extrème mais ce simple coup d'oeil, lui avait fait comprendre qu'il cherchait sa véritable identité. Elle failli sourire cette fois. Elle venait à peine d'arriver. Le directeur avait posé une pile de feuille sur sa fiche d'inscription qui n'était autre qu'une lettre de ses parents défunts. Le plus grand des idiots aurait pu comprendre qu'elle n'était toujours pas scolarisée ici et que même les autres élèves ne connaissaient pas son existence. Le directeur lui-même lui avait dit qu'elle ne le serait pas avant au moins deux semaines... Sur le coup, elle se disait qu'elle allait errer à travers le décors de l'école pendant deux semaines entières... Elle n'était pas très patiente mais elle se disait aussi que c'était une bonne occasion de se reposer et de découvrir l'envirronnement qui l'entoure .Finalement, c'était une mauvaise idée, elle aurait mieux fait de rester dans son lit de convalescence... Son nom resterait donc introuvable jusqu'à ce que le directeur se bouge et qu'elle soit une élève à part entière. Et puis, peut importait, ce n'était qu'un nom au milieu d'autre.

Par ailleurs, lui, il avait un nom qui semblait connu. A vrai dire, elle s'en fichait, elle ne lisait pas les journaux et on aurait même pu croire que seule sa personne soit son unique préoccupation. On lui offrit du thé. Enfin, le petit majordome lui en offrit. Ce que c'était pathétique de ne pas savoir faire quelque chose par soi-même. L'homme en face d'elle n'était pourtant pas un légume et encore moins un pauvre vieillard qui ne pouvait plus se mouvoir. Mais bon, ceci rappelait à la jeune fille toutes sortes d'images dérisoires des pauvres petits aristocrates qui ne savaient même pas se laver tous seuls.

Il commença à boire son thé. Il semblait bon, mais elle n'avait pas du tout envie de quoique ce soit, que ce soit à boire ou même à manger. Ce qu'elle désirait était pourtant simple mais semblait d'après la situation difficile à atteindre: la tranquilité. Elle profita d'un moment d'innatention pour échapper à l'emprise de la main de l'homme. Puis, sans toucher à la boisson, se leva rapidement, un regard froid, vide et sans aucune expression. Elle se recula alors, prenant garde au petit servant, le regardant avec des yeux qui pouvaient faire frémir.

"Excusez-moi..."

Elle ne conclu pas sa phrase, elle aurait très bien pu, mais parler avec de tels émergumènes ne l'emmenerait nulle part. Elle fit demi-tour, affichant son dos au bien petit aristoctrate ainsi qu'à son minuscule valet. Elle commença à marcher en lancant poliment qu'elle avait autre chose à faire. Elle marcha tranquillement, le pas régulier et souple, ne s'arretant pas.

"tss"

Elle s'échappa donc lentement. S'échapper n'était pas exactement le mot, s'enfuir non plus ne l'était pas. Elle se placait simplement en dehors d'un champs d'action exercé par ce foutu aristocrate. et puis, sa présence l'enervait. Un peu plus loin, elle s'assit à même le sol et sentie un courant d'air frais qui passait à sa surface. Elle savait également que les aristocrates ne pouvaient en aucun cas sentir de vent de fraicheur car ils ne poseraient sans doute jamais leur fessiers de roi sur le sol blanc et gris. Elle ne se sentait pourtant pas à l'abri, elle croyait bien qu'ils la poursuivraient, mais pour le moment, le calme était là et la voix de l'homme ne lui détruisait pas les oreilles. Sa cachette, entre deux grands buissons de roses. Elle attrapa une rose délicatement, s'y coupa légèrement l'index. Elle porta son doigt à sa bouche et aspira le sang qui avait une couleur pourpre foncée et un gout métalisé. Elle commença à jouer avec les pétales de la fleur tout en s'alongeant sur le dos.

Elle était bien là, extrèmement bien. Elle regarda le ciel où le soleil semblait bien bruler. Elle n'aimait pas ce temps... Trop clair, trop brillant, cela l'éblouissait toujours. Mais ni une ni deux, avait-elle penser à cela que les nuages interrompti le règne du seigneur de feu et la pluie commença à tomber. Elle se demanda comment l'homme allait réagir face à ce temps qui avait si subitement changé, peut-etre fuirait-il en courant, croyant que sa petite chemise va être toute trempée... Elle se posait tout de même des questions sur l'origine de ce changement surprenant de temps. Puis elle haussa les épaules. Voilà qui était bien étrange. Pourtant malgrés la pluie, elle ne bougea pas car c'était la son temps favori. Les gouttes tombèrent sur ses joues et ses lèvres. Ses cheveux aussi se mouillèrent, pareillement que les plis des pétales de la rose qu'elle tenait entre ses mains. Elle ferma un moment les yeux afin se sentir l'odeur de la pluie. Elle savait et devinait avec facilité la position de chaque élément dans le jardin grâce à la pluie.

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